(enfin c'est du moins mon point de vue actuel) Alors y'a plusieurs raisons qui pourraient expliquer cela : - J'aime pas sa tête de fouine. C'est vrai, mais faut pas juger les gens sur le physique, c'est mal. Ouuuh, pas bien. Donc non, c'est pas pour ça. - Parceque son bilan à l'intérieur, il est tout pourri. Bon ça, personnement j'suis incapable de le dire. Y'a des chiffres contradictoires de partout, simplement parceque les chiffres, on leur fait dire ce que l'on veut. En gros, y'a moins de délinquance mais elle est plus grave. Du coup, c'est mieux ou c'est pas mieux ? Bah je sais pas, parcequ'un vol de bagnole, même sur un parking de supermarché sans aucune violence, c'est traumatisant quelquepart. Donc c'est compliqué, c'est un débat qui sera de toute façon mené à la télé mais dont il ne ressortira (j'en fais le pari) que du vent. Ce n'est pas pour cela non plus.

Mais pourquoi donc ? Et bien à l'emission "C dans l'air" "Rispostes" (sur France 5, merci Mick), il était invité. Ca blablatte, ca blablatte, et arrive une nouvelle en direct : "Pinochet vient de mourrir". Le présentateur se précipite : "Monsieur Sarkozy, un commentaire ?". Et alors là, il nous répond par le plus grand des discours, avec un courage inné de ses opinions, le cri du coeur en quelquesorte, un majestueux "pas de commentaire".

Moi je suis pas chiant, je demande pas grand chose à un présidentiable, mais ne pas être capable de sortir un mot sur le régime de Pinochet, comme ça, en direct et sans préparation, ça prouve un réel manque de répartie. Qu'en sera-t'il devant les grands de ce monde lorsqu'il s'agira de défendre la politique et la vision française à l'ONU comme l'a fait De Villepin face aux Etats-Unis ? Est-ce qu'à chaque attaque de la partie adverse il va faire "euh, attendez, j'avais pas prévu que vous me posiez la question, je demande à mes 184 conseillers, on en reparle dans 3 ans". Non, ça, ce n'est pas tenable.

Si la France est encore un grand pays de la diplomatie dans le monde, c'est grâce à ses grandes gueules de présidents qui avaient le courage de leurs opinions. Sarkozy n'en fait pas parti. Au revoir.